Mercredi 1er mai 1793

De Une correspondance familiale


Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)


lettre du 1er mai 1793, recopiée livre 1 page 115.jpg


N° 49

Rouen le 1 Mai 1793 - 2 de la république[1]

Papa,

Pas de Constant, pas de nouvelles : est-il en route ? non. Ce n'est pas faute de désir. « Melle Douchet, cousine de M. Legendre, vient le lendemain de la Pentecôte. » C'était sa botte. Pas de Mlle Douchet, la botte est déliée et le départ à vau l'eau. Depuis cette Détourne, les occasions s'échappent, ne sont pas commodes, sont connues trop tard. Que faire ? il va mettre ses affaires en ordre ; se munir de passeport, et à la première occasion, il la happe et vole vous embrasser, ainsi que maman[2] et toute la famille, sans autre avertissement. Par avance il le fait aujourd'hui.

Votre fils

Constant Duméril


Notes

  1. Un décret postérieur à cette lettre (4 frimaire an II- 24 décembre 1793) déclare que l’an II ne commence que le 22 septembre 1793 et que « les actes passés du 1er janvier au 26 septembre [1793] sont regardés comme appartenant à la première année de la République ».
  2. Rosalie Duval.

Notice bibliographique

D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1er volume, p. 115

Pour citer cette page

« Mercredi 1er mai 1793. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_1er_mai_1793&oldid=35001 (accédée le 21 novembre 2024).

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