Pelletan, Philippe Jean (1747-1829)

De Une correspondance familiale

André Marie Constant Duméril cite Philippe Jean Pelletan parmi ses professeurs à l’école de Santé en 1795. Il enseigne la clinique externe.

Philippe Jean Pelletan est le fils d’un chirurgien, membre de l’Académie Royale de Chirurgie. Il s’enflamme pour les idées de la Révolution, est élu chirurgien-major de la Garde Nationale (1789). En 1795, il prend la succession de Desault au grand Hospice de l’Humanité (Hôtel-Dieu) – c’est lui qui est requis pour constater la mort de Marat. Corvisart le fait nommer chirurgien consultant de l’Empereur (1804) ; il est professeur à la Faculté de Médecine, membre de l’Institut et de l’Académie des Sciences. En 1815 Dupuytren, qui a dénoncé ses erreurs de diagnostic, le remplace comme chirurgien-chef à l’Hôtel-Dieu. Il est révoqué sous la Restauration (1822) avec dix autres professeurs.

Le nom de Philippe Jean Pelletan est lié à la controverse sur le cœur prélevé lors de l’autopsie de l’enfant royal mort à la prison du Temple.



Pour citer cette page

« Pelletan, Philippe Jean (1747-1829) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Pelletan,_Philippe_Jean_(1747-1829)&oldid=42179 (accédée le 21 novembre 2024).

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