Mignot, Jean Pierre (1761-1826)

De Une correspondance familiale

Pierre Bretonneau (à Tours) entretient André Marie Constant Duméril de « M. Mignot » (lettre du 14 septembre 1816). Il s’agit de Jean Pierre Mignot.

Jean Pierre Mignot, né à Troyes en 1761, est reçu maître en chirurgie dans cette ville en 1788. Il commence par servir au Régiment du roi. En 1804 il est nommé « chirurgien adjoint de l'hospice de Tours et en chef des maisons de justice et d'arrêt » par un arrêté du préfet d'Indre-et-Loire. Il enseigne à l’Hospice général de Tours : l’anatomie, la physiologie, la clinique externe et les accouchements. Si, selon ses biographes, Mignot « faisait toujours preuve d'un grand désintéressement » et « avait reçu de la nature cette douceur et cette aménité qui concilient l'estime et sollicitent la confiance », Pierre Bretonneau parle plutôt des « sourdes intrigues » et des « basses flatteries auprès des administrateurs » qui lui permettent d’obtenir en 1816 « la place de chirurgien en chef dont il n’était que suppléant ». La mort de Mignot en 1826 met brutalement fin à sa carrière.

[Source : Raoul Mercier, Le monde médical de Touraine sous la Révolution, 1936]



Pour citer cette page

« Mignot, Jean Pierre (1761-1826) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mignot,_Jean_Pierre_(1761-1826)&oldid=61113 (accédée le 21 décembre 2024).

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