Voir la source de Mignot, Jean Pierre (1761-1826)


Pierre [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches|Bretonneau]] (à Tours) entretient André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] de « M. Mignot » (lettre du [[Samedi 14 septembre 1816|14 septembre 1816]]). Il s’agit de Jean Pierre Mignot.

Jean Pierre Mignot, né à Troyes en 1761, est reçu maître en chirurgie dans cette ville en 1788. Il commence par servir au Régiment du roi. En 1804 il est nommé « chirurgien adjoint de l'hospice de Tours et en chef des maisons de justice et d'arrêt » par un arrêté du préfet d'Indre-et-Loire. Il enseigne à l’Hospice général de Tours&nbsp;: l’anatomie, la physiologie, la clinique externe et les accouchements. Si, selon ses biographes, Mignot « faisait toujours preuve d'un grand désintéressement » et « avait reçu de la nature cette douceur et cette aménité qui concilient l'estime et sollicitent la confiance », Pierre [[Bretonneau, Pierre (1778-1862) et ses proches|Bretonneau]] parle plutôt des « sourdes intrigues » et des « basses flatteries auprès des administrateurs » qui lui permettent d’obtenir en 1816 « la place de chirurgien en chef dont il n’était que suppléant ». La mort de Mignot en 1826 met brutalement fin à sa carrière.

<small>[Source : Raoul Mercier, ''Le monde médical de Touraine sous la Révolution'', 1936]</small> 

{{Biographie
|personnes citées=Mignot (Jean Pierre) ;
|lieux cités=
}}