Mercredi 8 janvier 1873
Lettre de Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Morschwiller) à Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Vieux-Thann)
Morschwiller 8 Janvier 1873.
Bien chère Aglaé,
Inutile de te dire que ma pensée est constamment vers notre bien aimée Eugénie[1]. Grâce à Dieu, sa maladie ne présente pas de gravité mais sa durée est longue et exige de grandes précautions. Si ma pensée se porte sans cesse vers Eugénie, elle ne se porte pas moins vers tes chers parents[2].
Bonne Aglaé que ferions-nous si tu n'étais pas à Vieux-Thann. Tu tranquillises notre chère Eugénie, tu es l'ange gardien de nos chères petites[3] et tes bonnes paroles remontent Charles[4] et lui donnent des forces. Chère enfant, je me sens tout attendrie en songeant à toi et à ton cher mari[5] qui n'a pas hésité un instant à te laisser venir.
Au revoir douce et bonne Aglaé, à bientôt j'espère
Félicité Duméril
Ci-joint des lettres[6] que je reçois à l'instant et que tu liras avec intérêt
Notes
- ↑ Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff.
- ↑ Jeanne Target et son époux Jules Desnoyers.
- ↑ Marie et Emilie Mertzdorff.
- ↑ Charles Mertzdorff.
- ↑ Alphonse Milne-Edwards.
- ↑ Lettres non conservées.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Mercredi 8 janvier 1873. Lettre de Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Morschwiller) à Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_8_janvier_1873&oldid=56993 (accédée le 18 décembre 2024).
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