Mercredi 6 juillet 1864
Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à Félicité Duméril (Morschwiller)
Bien chère Madame,
Vous savez bien qu’ici vous êtes chez vos enfants, et que vous serez toujours la bienvenue. Vous trouverez Mercredi soir votre chambre prête. Ne vous fatiguez pas trop, et que votre pauvre cœur, si douloureusement éprouvé[1], n’oublie pas qu’il y a des êtres qui ont encore besoin de son affection.
J’ai été bien contente de voir Adèle[2] et son bon père, et pour ma part, je les remercie de cette bonne petite visite.
Nous allons demain à Mulhouse avec les enfants[3] nous dînerons chez Mme Paul que je ne connais pas encore, et notre projet est d’aller passer avec vous la journée de Vendredi.
Adieu, chère Madame. Merci pour vos tendres paroles.
Les chères petites embrassent leurs bons parents de Morschwiller ainsi que petite tante Adèle qui les a encore gâtées hier en leur apportant de délicieux petits objets pour les poupées.
Croyez, ainsi que M. Constant[4] à notre profond et respectueux attachement.
Eugénie Mertzdorff
Mercredi 10 h
Notes
- ↑ Caroline Duméril, fille de Félicité et première épouse de Charles Mertzdorff est décédée le 7 juillet 1862.
- ↑ Adèle Duméril, fille d’Auguste Duméril, cousine germaine de Caroline.
- ↑ Marie et Emilie Mertzdorff, filles de Charles Mertzdorff et Caroline Duméril.
- ↑ Louis Daniel Constant Duméril.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Mercredi 6 juillet 1864. Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à Félicité Duméril (Morschwiller) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_6_juillet_1864&oldid=35214 (accédée le 15 novembre 2024).
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