Mardi 19 septembre 1865
Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa sœur Aglaé, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris)
Mardi matin[1]
Papa[2] prie Alphonse[3] de vouloir bien aller à la bibliothèque pour dire qu’on ouvre le 2 octobre. Et toi de donner à M. Deville l’adresse d’Alfred[4] pour renvoyer les lettres.
Pas de changement dans le programme. Ecrire hôtel Byron pour Samedi matin : Genève Dimanche et Mardi Ancy-le-Franc.
Ma Gla chérie malgré mon désir de bavarder avec toi il faut que je te quitte pour écrire à ma future cuisinière, pour ranger mes œufs &&
Et toi, ma Gla où en sont tes petites affaires, je vois que ça ne va pas mal et que vous êtes toujours bien heureux tous les deux.
Maman[5] t’embrasse bien fort ; Bien des amitiés à tante Aglaé, dit Mimi[6], qu’elle voudrait bien aller à Paris pour t’embrasser sur les 2 joues et Founi[7] aussi a beaucoup de choses à te dire.
Mille caresses.
Amitiés à Alphonse de la part de nos messieurs[8].
E.M.
Notes
- ↑ Cette lettre non datée est à situer en 1865, juste avant le voyage en Suisse.
- ↑ Jules Desnoyers, bibliothécaire en chef au Muséum.
- ↑ Alphonse Milne-Edwards, époux d’Aglaé.
- ↑ Alfred Desnoyers, frère aîné d’Eugénie et Aglaé.
- ↑ Jeanne Target, épouse de Jules Desnoyers.
- ↑ Marie Mertzdorff.
- ↑ Emilie Mertzdorff, sœur de Marie.
- ↑ Les messieurs sont l’époux d’Eugénie (Charles Mertzdorff), son père (Jules Desnoyers) et son frère (Julien).
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Mardi 19 septembre 1865. Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa sœur Aglaé, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_19_septembre_1865&oldid=40782 (accédée le 8 décembre 2024).
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