Mardi 16 mars 1880 (A)

De Une correspondance familiale


Lettre (incomplète : pages 2 et 3 seulement) de Félicité Duméril (épouse de Louis Daniel Constant Duméril) (Vieux-Thann) à sa petite-fille Marie Mertzdorff (Paris), probablement jointe à la lettre suivante


original de la lettre 1880-03-16A pages 2-3.jpg


[  ] pour ton bonheur. Nous ne savons pas au juste le jour fixé pour ton mariage[1] et nous aimerions bien le savoir. Ici nous n’allons pas mal. Notre chère petite Hélène[2] après nous avoir donné quelque inquiétude pour sa santé, est entrée heureusement depuis trois jours en bonne voie de rétablissement complet, mais la pauvre petite est bien maigrie et pâlie, il lui faut de l’air, beaucoup d’air, dit le docteur ; sa bonne mère[3] ne va pas mal quoique le visage paraisse souvent fatigué, ton oncle Léon n’avait pas d’appétit ces temps derniers et sans être malade, il n’était pas dans son état normal, mais il est mieux à présent, quant à Maria[4] elle ne va pas mal tout en restant maigre. Nous qui l’avons possédée sous notre toit, nous pouvons juger ses qualités que nous apprécions beaucoup, elle est douée d’une grande sensibilité, et je crois, ma chère enfant, que tu lui ferais grand plaisir en lui envoyant quelques lignes dont elle serait bien touchée. Évidemment tu n’es pas tenue à écrire une longue lettre, chacun comprend tout ce que tu as à faire dans ce moment. Remercie pour nous ton excellente tante[5] de la lettre qu’elle nous a écrite dernièrement dans laquelle se trouve tout son cœur, dit-lui combien cette bonne lettre nous a fait plaisir. Nous avons mis un vif intérêt à la nouvelle de la réussite de l’examen écrit de la bonne petite Marthe[6]. Inutile de dire combien nous désirons le même résultat pour son examen oral. J’ai fait dernièrement une chute qui m’a causé une vive souffrance ; très étourdiment je ne songeais pas que le couvercle de bois sur lequel je m’étais assise était plus long que la caisse qu’il recouvrait et qui se trouvait dans l’ombre au grenier. La [ ]


Notes

  1. Le mariage de Marie Mertzdorff avec Marcel de Fréville.
  2. Hélène Duméril.
  3. Marie Stackler, épouse de Léon Duméril.
  4. Maria Lomüller, épouse de Georges Duméril.
  5. Aglaé Desnoyers épouse d’Alphonse Milne-Edwards.
  6. Marthe Pavet de Courteille.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Mardi 16 mars 1880 (A). Lettre (incomplète : pages 2 et 3 seulement) de Félicité Duméril (épouse de Louis Daniel Constant Duméril) (Vieux-Thann) à sa petite-fille Marie Mertzdorff (Paris), probablement jointe à la lettre suivante », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_16_mars_1880_(A)&oldid=40737 (accédée le 20 avril 2024).

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