Mardi 14 août 1888 (A)
Lettre d'Alphonse Milne-Edwards (Launay, près de Nogent-le-Rotrou) à sa nièce Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Perros-Guirec, station des Côtes-d'Armor, en Bretagne)
14 Août 1888[1]
Chère fille,
Je t’envoie tous mes souhaits pour le 15 Août, toutes mes tendresses qui ne remplaceront pas hélas celles que tu recevais d’ordinaire[2]. Ton joyeux petit monde[3] viendra dès le matin te réciter comptines et fables, ton mari[4] ne t’oubliera pas non plus, tous te diront dans leur langage qu’ils t’aiment et je me joins à eux.
J’avais pensé un instant à aller te trouver pour ce jour-là mais il est plus raisonnable d’attendre encore. Je suis soumis à toutes sortes de considérations et de combinaisons parce qu’il faudra préparer une chambre pour la sœur qui arrivera la semaine prochaine[5]. Je serai probablement obligé de donner la mienne à tante Louise[6] et comme celles d’en haut ne seront pas finies je fui m’en irai alors à Perros.
Je t’embrasse bien tendrement,
AME
Notes
- ↑ Lettre sur papier deuil.
- ↑ Tendresses dispensées habituellement par Aglaé Desnoyers, épouse d'Alphonse Milne-Edwards, décédée le 10 juillet 1887.
- ↑ Les enfants de Marie : Jeanne, Robert, Charles et Marie Thérèse de Fréville.
- ↑ Marcel de Fréville.
- ↑ Sœur Camille, appelée auprès de Marthe Pavet de Courteille, épouse de Jean Dumas, pour la future naissance de Cécile Dumas, le 14 septembre 1888 à Nogent-le-Rotrou.
- ↑ Louise Milne-Edwards, veuve de Daniel Pavet de Courteille.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Mardi 14 août 1888 (A). Lettre d'Alphonse Milne-Edwards (Launay, près de Nogent-le-Rotrou) à sa nièce Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Perros-Guirec, station des Côtes-d'Armor, en Bretagne) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_14_ao%C3%BBt_1888_(A)&oldid=51333 (accédée le 15 novembre 2024).
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