Lundi 7 novembre 1870 (C)
Lettre d’Emilie Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa grand-mère Félicité Duméril (Morschwiller)
7 Novembre
1870
Ma chère bonne-maman, je suis bien triste de t'avoir quittée, mais de l'autre côté je suis bien contente d'être rentrée. Mais je n'oublierai pas Morschwiller et ses bons soins. Je n'oublierai pas non plus le cabinet où on faisait de si bonnes dictées, je n'oublierai pas non plus le bon lit où je dormais si bien. Je n'oublierai pas non plus les taquineries de ce cher oncle Léon[1]. Je remercie encore ce cher bon-papa[2] pour l'amusant jeu de dames. Je pense bien à toi chère bonne-maman et j'espère bientôt te revoir mais dans de meilleures conditions. Les lettres vont partir.
Adieu chère bonne-maman je t'embrasse bien ainsi que bon-papa et oncle Léon, dis-lui de caresser Misse de ma part. Cécile[3] te fait dire bien des amitiés. C'est Hélène[4] qui a gagné la philippine.
Ta petite fille qui t'aime
Emilie Mertzdorff
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Lundi 7 novembre 1870 (C). Lettre d’Emilie Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa grand-mère Félicité Duméril (Morschwiller) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_7_novembre_1870_(C)&oldid=40607 (accédée le 15 novembre 2024).
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