Lundi 7 avril 1806
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à ses parents François Jean Charles Duméril et Rosalie Duval (Amiens)
N°169
Monsieur et Madame Delaroche
ont l’honneur de vous faire part du
Mariage de Madame Alphonsine Delaroche,
veuve Say, leur fille, avec Monsieur
Constant Duméril,
professeur à l’école de Médecine[1].
7 avril 1806
Mes chers Parents.
C’est demain le grand jour pour moi. nous serons mariés dans l’après-midi. nous partirons mercredi à onze heures du matin de chez moi. nous coucherons à Beauvais et le lendemain jeudi nous serons dans vos bras vers le soir car nous ne croyons pas être arrivés pour dîner.
Madame Say se proposait hier d’écrire à Reine[2] ce matin, je ne sais si elle en aura eu le temps car nous sommes très occupés. j’ai loué une chaise de poste, je ne mène pas mon cabriolet pour deux raisons. La première c’est que je crains de le gâter, la seconde c’est que je craignis encore ce matin que mon cheval ne pourrait pas faire la route : il s’est blessé au pied de derrière, il y a une petite escarre qui est tombée ce matin ; il boite beaucoup moins et il pourra mener Médard[3] qui ne quittera Paris que dimanche ou lundi prochain. Je suis un peu enrhumé. Mes amitiés je vous prie à tout le monde en attendant que j’embrasse la famille.
Je ferai mettre aujourd’hui à la diligence un paquet de lettres de part.
C. Duméril.
Notes
Notice bibliographique
D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 149-151
Pour citer cette page
« Lundi 7 avril 1806. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à ses parents François Jean Charles Duméril et Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_7_avril_1806&oldid=40601 (accédée le 21 novembre 2024).
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