Lundi 5 août 1918

De Une correspondance familiale


Carte-lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Campagne-lès-Hesdin) à son fils Louis Froissart (mobilisé)


original de la lettre 1918-08-05.jpg


5 Août 18

Mon cher Louis, en attendant que l’auto soit prête pour aller à Dommartin et Bamières je viens vite t’embrasser. Nous ne savons rien de nouveau au sujet de Jean[1]. Je crois hélas ! l’espoir difficile !

Mais quelle belle avancée on a faite encore. Tout cela est réconfortant et nous vous remercions de travailler si bien. Je pars Vendredi pour Paris et Dimanche pour le Bourdieu[2], à Bègles (Gironde). Je t’embrasse tendrement,

Emy

Je crois que ton papa[3] restera ici.

As-tu reçu tes bottines ?


Notes

  1. Jean Froissart (†20 juillet 1918).
  2. Le Bourdieu où s’est installée Lucie Froissart, épouse de Henri Degroote.
  3. Damas Froissart.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Lundi 5 août 1918. Carte-lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Campagne-lès-Hesdin) à son fils Louis Froissart (mobilisé) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_5_ao%C3%BBt_1918&oldid=55471 (accédée le 15 novembre 2024).

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