Lundi 28 février 1876
Lettre en allemand de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris)
Dimanche soir. 28 février 76.
Marie
[La suite est en allemand. Résumé, d’après la traduction de Susanne Faraut :
Charles Mertzdorff, seul toute la journée, écrit en prenant une tasse de thé avec un peu de cognac. L’avant-veille, il a passé la soirée avec M. Stoecklin[1]. Il est question d’une Mme [Limer], de Léon[2], de M. Kohl. Georges[3] prend toujours des cours avec un professeur mais ses progrès ne sont pas très importants. Charles Mertzdorff se félicite de l’action de M. Jaeglé[4].
« Écrire est bien difficile dans toutes les langues, même dans sa langue maternelle ». « Pendant toute la journée il n’a pas cessé de pleuvoir et ce temps nous l’avons depuis plusieurs jours. Ça ne vous donne pas envie d’enlever les pantoufles. Emilie[5] m’a écrit que tu es très contente de ton dernier examen, ce qui m’a fait grand plaisir. » Charles Mertzdorffcompare le français et l’allemand. « Ce qui m’étonne, c’est que j’ai mis seulement ¾ d’heure pour barbouiller 4 pages. » « Il n’y a rien de nouveau ici. » Bal à Mulhouse. Pas de nouvelles de Morschwiller[6]. « Comme tu vois il y a beaucoup d’amusement ici. »
Quelques mots sont en français dans le texte : pluie, bavarder, barbouiller, amusement, l’occasion fait le larron.]
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Lundi 28 février 1876. Lettre en allemand de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_28_f%C3%A9vrier_1876&oldid=40484 (accédée le 21 décembre 2024).
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