Lundi 23 avril 1900
Lettre de condoléances de Paule Baltard, veuve d'Edmond Arnould (Jonchery-sur-Vesle (Marne), à Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris)
Le Vivier 23 Avril 1900.[1]
Ma bien chère Marie,
Je suis profondément attristée avec vous, avec votre mari[2], avec vos enfants[3], de la mort de votre cher et excellent oncle[4]. Je sens tout ce que vous devez en souffrir ; encore une nouvelle page déchirée de ce cher passé si plein de doux souvenirs ! Ma chère Marie, j’ai aussi beaucoup de peine d’être loin de vous, avec l’impossibilité absolue de revenir à Paris avant Samedi matin. Je ne serai donc à la triste cérémonie que par ma pensée et mes prières, mais ce sera de tout mon cœur, avec une bien profonde affection, pour celui qui vous a quittés et pour ceux qu’il a aimés.
A bientôt, ma chère Marie. Je suis très tristement toute vôtre
P. Arnould
née Baltard.
J’écris à notre chère Émilie[5], mais s’il ne la rejoint pas à Douai, dites-lui combien je pense à elle.
Notes
- ↑ Lettre sur papier deuil.
- ↑ Marcel de Fréville.
- ↑ Jeanne, Robert, Charles, Marie Thérèse et Françoise de Fréville.
- ↑ Alphonse Milne-Edwards.
- ↑ Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart et sœur de Marie.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Lundi 23 avril 1900. Lettre de condoléances de Paule Baltard, veuve d'Edmond Arnould (Jonchery-sur-Vesle (Marne), à Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_23_avril_1900&oldid=54202 (accédée le 21 novembre 2024).
D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.