Mardi 29 mai 1900
Lettre de Madeleine Froissart (Douai), à son oncle Marcel de Fréville et sa tante Marie Mertzdorff (Paris ?)
Mon cher Oncle et ma chère Tante,
Je viens vous demander de venir assister à ma première Communion qui aura lieu le dix Juin. J’espère bien mon cher Oncle que vous y viendrez parce que j’aurais bien besoin de vous pour renouveler les engagements de mon baptême que vous avez pris autrefois pour moi. Je [serai] [ ] très fière de penser que c’est moi qui provoque vos voyages à Douai ; quand vous êtes venus c’était place Saint-Amé mais vous ne connaissiez pas encore cette maison.
J’espère aussi que vous viendrez avec Jeanne, Marie Thérèse et Françoise[2], les petits[3] réclament beaucoup Françoise, et Lucie[4] et moi Jeanne et Marie Thérèse.
Papa[5] est parti ce matin pour Fontainebleau il est encore un peu enrhumé.
Les tourterelles ont un jeune, elles avaient pondu deux œufs mais il y en a un qui est mauvais, le petit va très bien mais il est horrible.
Au revoir mon cher oncle et ma chère Tante. Je vous embrasse bien fort.
Votre nièce,
Madeleine Froissart
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Mardi 29 mai 1900. Lettre de Madeleine Froissart (Douai), à son oncle Marcel de Fréville et sa tante Marie Mertzdorff (Paris ?) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_29_mai_1900&oldid=54207 (accédée le 8 novembre 2024).
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