Jeudi 5 février 1880 (A)
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris)
Jeudi 5 février 80 2 ½ h.
Ma chère Marie
Je viens de répondre à votre dépêche. si l’appartement vous convient tout à fait, il ne faut pas que la dépense de 4 000 F vous effraye, le papa gâteau ne demande pas mieux de faire plaisir à ses enfants comme tu le sais bien.
C’est à peine que j’ai lu ta longue lettre, pendant ma lecture bon-papa[1] est venu je lui ai remis ta lettre & tout naturellement j’en étais privé jusqu’à hier au soir. Ma soirée s’est prolongée jusqu’après minuit pour préparer le voyage de Jaeglé[2] à Bâle & ce matin, impossible de trouver un moment, tout juste assez pour écrire un mot à Émilie[3]. de sorte que je t’écris sans même bien savoir ce qui se trouve dans ta lettre.
Ma dépêche devant partir la lettre ira avec elle.
Je comprends que tu aimerais avoir ta maison à toi toute seule je t’approuve & comme c’est très possible, vous ferez bien de tenir à être bien chez vous[4].
tout à toi
ChsMff
Léon[5] m’a apporté votre dépêche au Moulin[6], où je me trouvais c’est te dire que j’ai trouvé tout le monde bien portant. Marie[7] accompagnait son mari.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Jeudi 5 février 1880 (A). Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_5_f%C3%A9vrier_1880_(A)&oldid=40119 (accédée le 11 octobre 2024).
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