Jeudi 28 avril 1910
Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Montreuil-sur-Mer), à son fils Louis Froissart (Douai)
Jeudi[1]
Mon cher Louis, l’incertitude l’état incertain de M.[2] s’est transformée aujourd’hui en une situation nette à la satisfaction générale et particulière de tous et de chacun. On a profité d’un jour de calme pour leur faire [ [3]] les reconduirons à 7h45 à Rang-du-Fliers où nous les avons pris ce matin à 10h1/2. Mais on ne donnera pas de publicité avant les élections.
Ton papa[4] est reparti en guerre mais ce sera surtout la semaine prochaine que l’on se démènera. En ce moment on fait travailler un peu partout les agents et représentants. On va faire aussi une petite campagne de caricatures et d’affiches. Tous les moyens sont bons ! L’espoir est minime, mais quand ce ne serait que pour ne pas abandonner les fidèles qui se sont groupés autour de ton papa, il faut lutter jusqu’au bout.
Je pense que tu as reçu l’éponge et les boutons.
Je t’embrasse tendrement. À bientôt plus de détails.
Émilie
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Jeudi 28 avril 1910. Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Montreuil-sur-Mer), à son fils Louis Froissart (Douai) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_28_avril_1910&oldid=55667 (accédée le 21 novembre 2024).
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