Foch, Ferdinand (1851-1929)

De Une correspondance familiale

Le général Foch, comme Fayolle et Estienne, est un des « camarades de l’artillerie » de Damas Froissart (lettre du 26 août 1918). « Vive Foch », écrit Froissart dans cette lettre, Foch « qui tire tout le parti qu’on peut tirer de l’unité de commandement et des moyens mis à sa disposition ».

Ferdinand Foch, né à Tarbes de Bertrand Jules Napoléon Foch, percepteur et de Marie Sophie Jacqueline Dupré, est élève de l’École polytechnique (X 1871), juste avant Damas Froissart (X 1872).

Foch, engagé en 1870 dans un régiment d'infanterie, choisit la carrière militaire à sa sortie de Polytechnique. En 1895, il enseigne la tactique générale à l'École supérieure de Guerre avant d'en assumer la direction, devenu général de brigade. Dès l'automne 1914, le général Foch est nommé adjoint au commandant en chef et commande la IXe armée lors de la bataille de la Marne. Il est ensuite adjoint au général Joffre lors de la « course à la mer ». Après avoir dirigé la bataille de la Somme, il devient Chef d’État-major général (1917) puis Commandant en chef des Armées Alliées en 1918. Maréchal de France le 7 août 1918, il signe l'armistice. Il est membre de l'Académie française et de l'Académie des sciences en 1918.



Pour citer cette page

« Foch, Ferdinand (1851-1929) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Foch,_Ferdinand_(1851-1929)&oldid=53677 (accédée le 13 octobre 2024).

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