Diringer, Marie Madeleine (née Heimburger vers 1845) et ses proches

De Une correspondance familiale
(Redirigé depuis Diringer (famille))

Dans une lettre (du 23 juin 1871) à son épouse Eugénie Desnoyers, Charles Mertzdorff mentionne le souhait de Mme Scheurer de placer à l’orphelinat de Thann le fils de 7 ans de la « femme Diringer ». Cette « femme Diringer », qui travaille dans les établissements de Charles Mertzdorff, est connue d’Eugénie Desnoyers qui lui a « donné des bons de pain & de viande ». Il s’agit de Marie Madeleine Heimburger, veuve de Jean Chrysostome Diringer.

L’état-civil permet de poser quelques jalons de la vie de cette jeune mère en détresse :

- le 21 septembre 1869, naît à Vieux-Thann Marie Diringer, fille de Jean Chrysostome Diringer, 21 ans, tourneur en bois, né à Uffholtz, et de Marie Madeleine Heimburger, 24 ans, née à Thann.

- le 18 septembre 1871, naît à Thann Joseph Chrysostome, enfant posthume de Jean Chrysostome Diringer, décédé à Vieux-Thann et de Marie Madeleine Heimburger, sa veuve, ouvrière de fabrique, 26 ans, domiciliée à Vieux-Thann et présentement à l'hospice civil de Thann. Cet enfant décède le 22 avril 1872 à Vieux-Thann.

De l’enfant placé à l’orphelinat en 1871 après le décès de son père il n’a pas été trouvé trace de sa naissance dans les actes d’état-civil de Thann et Vieux-Thann.

Dans sa réponse, le 27 juin 1871, Eugénie Desnoyers-Mertzdorff fait allusion à « la femme Winiger qui devait chercher un logement plus près de sa sœur la « femme Diringer ».



Pour citer cette page

« Diringer, Marie Madeleine (née Heimburger vers 1845) et ses proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Diringer,_Marie_Madeleine_(n%C3%A9e_Heimburger_vers_1845)_et_ses_proches&oldid=41801 (accédée le 22 décembre 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.