Août 1862
Page adressée par Félicité Duméril (Vieux-Thann) à sa sœur Eugénie Duméril (Paris) et copie partielle ultérieure
Caroline[1]
Voici quelques lignes de la dernière lettre que notre bien aimée Caroline a écrite à sa tendre amie Eugénie Desnoyers. Après avoir parlé de l'état si triste de Mme Boulez[2] elle ajoutait :
- Le bon Dieu afflige quelquefois bien cruellement, et sans l'espérance d'une autre vie celle d'ici bas serait bien difficile à supporter. Aussi, je t'assure, que je suis bien souvent effrayée de mon bonheur lorsque je vois tant de misère sans cesse et partout. enfin le bon Dieu fait bien tout ce qu'il fait, il faut jouir de ce qu'il vous envoie de bon et ne pas murmurer lorsque le malheur arrive.[3]
Eugénie Desnoyers ajoute :
- je ne puis rien dire après ces lignes de votre pauvre enfant. Je les ai relues bien des fois depuis qu'elle nous a quittés, et il me semble que du haut du ciel, elle les adresse à tous ceux qu'elle a laissés sur cette terre.
Notes
- ↑ Prénom imprimé. Caroline Duméril, épouse de Charles Mertzdorff, fille de Félicité, est décédée le 7 juillet.
- ↑ Louise Elisabeth Morizot, veuve de Léonard Boulez.
- ↑ Ce paragraphe est recopié dans un livre de copies (Lettres de Monsieur Auguste Duméril, 2e volume) sous le titre « Passage de la dernière lettre de Caroline Mertzdorff, à son amie Eugénie Desnoyers (décédée le 16 janvier 73), devenue l’excellente belle-mère de ses deux petites filles. »
Notice bibliographique
D’après l’original et, partiellement, le livre de copies : Lettres de Monsieur Auguste Duméril 2me volume (page 671)
Pour citer cette page
« Août 1862. Page adressée par Félicité Duméril (Vieux-Thann) à sa sœur Eugénie Duméril (Paris) et copie partielle ultérieure », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Ao%C3%BBt_1862&oldid=39250 (accédée le 21 novembre 2024).
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