Vendredi 26 mai 1916

De Une correspondance familiale


Mot sur une enveloppe d’Émilie Mertzdorff (Paris), épouse de Damas Froissart à son fils Louis Froissart (mobilisé)


original de la lettre 1916-05-26.jpg


Monsieur Louis Froissart
29 Rue de Sèvres
Paris

Mon cher Louis,

Ton papa[1] n'est rentré que ce matin ayant dû s'arrêter à Amiens pour la question d'ouvriers ; ceux de Nempont[2] ont fait faux bond !

Réunion du Dimanche avec les CD.[3] sans Patrice encore. Suzanne[4] est encore au lit mais pas bien malade. Moi de mieux en mieux. Visite de Marthe et de Georges[5] ravi.

Quand aurons nous de tes nouvelles ? une petite carte avec un mot s.t.p. Je t'embrasse quand même, petit paresseux

Emy


Notes

  1. Damas Froissart.
  2. Nempont Saint Firmin (Pas de Calais).
  3. Guy Colmet Daâge et son épouse Madeleine Froissart, parents de Patrice (4 ans) et Bernard (2 ans).
  4. Suzanne Degroote, 7 ans.
  5. Marthe Pavet de Courteille, veuve de Jean Dumas, et son fils Georges Dumas.

Notice bibliographique

D’après l’original

Annexe

Sous Lieutenant Froissart. EM 1er G 105 121 AL S.P.89

faire suivre


Pour citer cette page

« Vendredi 26 mai 1916. Mot sur une enveloppe d’Émilie Mertzdorff (Paris), épouse de Damas Froissart à son fils Louis Froissart (mobilisé) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_26_mai_1916&oldid=58701 (accédée le 28 mars 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.