Vendredi 16 septembre 1803, 29 fructidor an XI
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
n° 145
29 fructidor an 11
Ma chère Mère,
Cuvier[1] nous avait laissé dans l’incertitude jusqu’ici, pour venir avec nous. ce matin seulement il m’a dit positivement qu’il ne pourrait pas nous accompagner. nous ne savons pas encore si nous partirons demain ou après, et voilà à quoi cela tient, j’ai une leçon à faire demain ; elle ne sera terminée qu’à onze heures et demie. Ce jour-là il part une diligence, mais à dix heures. c’est trop tôt. nous allons sortir tout à l’heure pour savoir si celle de la rue du Bouloy ne partirait pas plus tard. dans ce cas nous en profiterions.
S’il ne partait pas de voiture dimanche, nous serions forcé de prendre le courrier de la malle. Ainsi si je ne vous écris pas demain samedi c’est ce que nous arriverons par le courrier Dimanche. si au contraire vous en recevez, c’est que nous prendrons la diligence et que nous n’arriverons que lundi. Nous nous portons tous bien et nous vous embrassons.
C. Duméril.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 105)
Annexe
A Madame
Madame Duméril
Petite rue Saint Rémy n° 4804
A Amiens
Pour citer cette page
« Vendredi 16 septembre 1803, 29 fructidor an XI. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_16_septembre_1803,_29_fructidor_an_XI&oldid=35800 (accédée le 21 novembre 2024).
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