Lundi 26 septembre 1803, 3 vendémiaire an XII
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
n° 146
3 Vendémiaire an 12
Ma chère mère
j’étais chez moi ce matin à 7 heures, bien portant et peu fatigué. je n’ai pas du tout souffert du froid, grâce aux précautions que j’avais prises. j’ai oublié au moment de mon départ trois ou quatre choses dont je me suis rappelé presqu’aussitôt que je vous ai eu quitté. d’abord ma leçon dont je me rappelle heureusement assez pour ne point être obligé à de nouvelles recherches. il y a deux autres choses que je vous prie de vouloir bien faire pour moi et dont je vous tiendrai compte. d’abord de remettre six francs à la domestique (car telle est mon intention) et puis 3ll que Reine[1] voudra bien se charger de faire accepter à Mlle Delarue. je n’ai point vu mes frères encore. j’ai trouvé beaucoup de besogne chez moi pour aujourd’hui. cependant je ne paraîtrai pas à l’école. Veuillez bien témoigner aux personnes de ma connaissance combien je suis pénétré des amitiés que je viens d’en recevoir et croire à la sincérité de celle que je vous exprime ici en vous embrassant.
C. Duméril.
le 3e jour de l’an XII.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 106)
Annexe
A Madame
Madame Duméril la mère
petite rue Saint Rémy n° 4804
A Amiens
Pour citer cette page
« Lundi 26 septembre 1803, 3 vendémiaire an XII. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_26_septembre_1803,_3_vend%C3%A9miaire_an_XII&oldid=40459 (accédée le 21 novembre 2024).
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