Samedi 7 août 1802, 19 thermidor an X

De Une correspondance familiale

Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)

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n° 142

Je vous écris deux mots à la hâte pour profiter de l’occasion de mon ami Crampon. Je serai probablement à amiens vers le 10 ou le 15 de fructidor. il pourrait très bien se faire que le frère de Cuvier[1] vint avec nous.

Madame Villemont m’a remis pour vous la lettre que vous recevrez avec celle-ci. Son petit a été un peu malade je le vaccinerai aujourd’hui.

Je ne sais comment je ferai pour remplir aujourd’hui tous mes devoirs, tant je suis occupé.

Je n’ai point encore vu madame Despréaulx, elle est venue chez moi je n’y étais pas. j’ai chez elle trois fois inutilement.

Auguste et Duméril[2] se portent bien, il y a tout lieu d’espérer que Duméril sera placé comme il le désire et je suis bien aise qu’enfin il veuille bien s’occuper.

Je vous embrasse vous et toute la famille.

Votre fils C. Duméril.

Samedi 19 thermidor.


Notes

  1. Frédéric, frère de Georges Cuvier.
  2. Auguste (l’aîné) et Jean Charles Antoine dit Duméril, frères d’André Marie Constant Duméril.

Notice bibliographique

D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 101-102)

Annexe

À Madame

Madame Duméril

Petite Rue Saint Rémy n° 4804

A Amiens

Pour citer cette page

« Samedi 7 août 1802, 19 thermidor an X. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_7_ao%C3%BBt_1802,_19_thermidor_an_X&oldid=35651 (accédée le 22 décembre 2024).

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