Samedi 22 décembre 1917

De Une correspondance familiale

Carte-lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (mobilisé)

original de la carte-lettre 1917-12-22A.jpg original de l'adresse de la carte-lettre 1917-12-22A.jpg


22 Décembre 17[1]

Mon pauvre petit, c’est encore l’affreux petit mot griffonné même cette fois dans un Bureau de poste. Mais en rentrant j’écrirai la longue lettre. Je veux te remercier le plus vite possible de ta petite lettre endormie qui nous a fait grand plaisir. Nous allons avoir des nouvelles détaillées de toi par M. de Solages[2] qui est ici, il m’a téléphoné tout à l’heure, a dû voir Michel[3] à Saint-Hippolyte où il aidait Mme Corpet[4] à préparer l’arbre de Noël et s’entendre avec lui pour venir prendre un repas à la maison. Michel a aussi reçu ta lettre hier. Je viens de faire partir une paire de gants fourrée de peau lièvre qui sera, j’espère, aussi chaude que chère. Je ne l’ai pas recommandée parce qu’il y avait trop de monde. Vous devez avoir froid sur les routes.

Je t’embrasse tendrement.

Emy


Notes

  1. Adresse de l’expéditrice : MmeFroissart 29 rue de Sèvres à Paris.
  2. Ludovic de Solages.
  3. Michel Froissart, frère de Louis.
  4. L’épouse de Jean Corpet, Madeleine Puiseux (ou bien sa mère Fanny Doublet ?).

Notice bibliographique

D’après l’original

Annexe

Aspirant Froissart
50e Régiment d’Artillerie 4e Bie
Secteur postal 113

Pour citer cette page

« Samedi 22 décembre 1917. Carte-lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (mobilisé) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_22_d%C3%A9cembre_1917&oldid=58848 (accédée le 21 novembre 2024).

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