Paris : Saint-Hippolyte et son patronage
Dans les lettres de la famille Froissart, il est question de Saint-Hippolyte ; au moment de la Première Guerre les fils de la famille Froissart participent à l’animation de son patronage.
L'église Saint Hippolyte est située avenue de Choisy dans le 13e arrondissement de Paris ; elle porte le nom d’une ancienne paroisse des Gobelins. Elle est construite en 1909-1910 (puis en 1923-1924) par l'architecte Jules Astruc (1862-1935). L’église, située dans un quartier ouvrier, se dote d’un patronage pour catéchiser les enfants : un militant catholique, Paulin Enfert (1853-1922), après plusieurs autres œuvres de charité, crée ce patronage de Saint-Hippolyte. L'abbé Pierre Piquet, nommé en 1905 vicaire de Sainte-Anne de la Maison Blanche, est affecté au patronage ; il devient vicaire de Saint-Hippolyte en 1910, lors de la création de la paroisse. L'abbé Piquet quitte Saint-Hippolyte en 1922 pour devenir curé de la paroisse des Lilas.
Les premiers curés de Saint-Hippolyte[1] :
- Georges Wiesnegg (1868-1914). Son père, qui s'occupe de la construction d'appareils scientifiques pour les laboratoires, entretient des relations amicales avec des professeurs, en particulier avec Henri Sainte-Claire Deville. A la mort de son père en 1881 Georges Wiesnegg (il a 13 ans) prend la direction de l’entreprise de 25 ouvriers. Dès 1887, il apporte son concours au patronage Sainte-Mélanie (rue Lhomond) et en 1892 il se dirige vers la prêtrise ; il est ordonné en 1900. D’abord vicaire à Saint-Michel des Batignolles (1901), il est nommé en 1908 directeur des œuvres des Malmaisons (un patronage créé en 1897, équipé peu à peu de divers services et d'une chapelle), chargé de mettre en œuvre la construction de l'église. Lorsque la paroisse Saint-Hippolyte est créée en septembre 1910, il en devient le premier curé. Il meurt (de maladie) en 1914.
- Jérôme Labourt est le second curé (1914-1920). Cette fonction est mentionnée par le journal La Croix (1er octobre 1919).
- Jean Gaston (1875-1941), historien et iconographe, ordonné en 1898, est le troisième curé de Saint Hippolyte, à partir de 1920.
La présence de l’abbé Marcel Pératé à Saint-Hippolyte est plusieurs fois mentionnée dans les lettres.
Notes
- ↑ Renseignements communiqués par Gérard Torchet.
Pour citer cette page
« Paris : Saint-Hippolyte et son patronage », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Paris_:_Saint-Hippolyte_et_son_patronage&oldid=31297 (accédée le 14 novembre 2024).
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