Mercredi 27 mars 1872

De Une correspondance familiale

Lettre d’Aimée Sophie Élisabeth Boblet (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann)

original de la lettre 1872-03-27.jpg


Paris, 27 Mars 1872.

Chère Amie

A partir de cette semaine, tous les devoirs écrits (la dictée exceptée) seront les concours de prix et ne seront généralement renvoyés qu'à la fin du Cours ; tant que cela me sera possible, je ferai exception pour vous, dans l'intérêt de notre chère élève[1].

Voici mon bulletin de santé : aujourd'hui dans l'espoir de hâter la guérison et de retrouver la voix que j'ai totalement perdue, je n'irai pas au Cours ; je reste chez moi en compagnie d'un large vésicatoire sur le larynx.

Adieu, chère Amie ; j'embrasse et vous et vos enfants[2], et suis tout à vous.

S. Boblet


Notes

  1. Marie Mertzdorff.
  2. Marie et Emilie Mertzdorff.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Mercredi 27 mars 1872. Lettre d’Aimée Sophie Élisabeth Boblet (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_27_mars_1872&oldid=35128 (accédée le 20 avril 2024).

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