Mercredi 26 avril 1843
Lettre d’Auguste Duméril (Lille) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris)
d’André Auguste Duméril
Lille 26 Avril 1843.
Nous sommes arrivés à midi 3/4, ma chère maman, en bonne disposition, après un très heureux voyage. Félicité[1] n’est pas trop fatiguée.
Ma tante m’a reçu froidement[2], mais sans rien dire de marque : je l’ai embrassée, mais je n’ose rien dire, sur sa manière d’être avec moi : elle prend part à la conversation générale, et s’adresse même directement à moi. Mais c’est le soir que je redoute, surtout quand Mlle Eléonore[3] ne sera plus là. Ma charmante cousine[4] est venue avec son père[5] et Mlle Eléonore, au devant de nous, et ça été pour moi un bien grand bonheur : elle a bonne mine. Je t’écris excessivement à la hâte. Je suis descendu chez M. Declercq Cumont[6] rue A Fiens n° 1.
Adieu, ma chère et bonne maman : reçois, ainsi que papa[7], mes tendres embrassements. Mille amitiés à Constant[8], à qui Félicité compte, je crois, écrire.
Ton bien affectionné fils
A Aug. Duméril.
Notes
- ↑ Félicité Duméril, belle-sœur d’Auguste Duméril.
- ↑ Alexandrine Cumont, mère de Félicité et tante d’Auguste, est opposée au mariage des deux cousins.
- ↑ Eléonore Vasseur, un des enfants d’Angélique Cumont et de Léonard Vasseur, cousine et amie d’Eugénie.
- ↑ Eugénie Duméril, cousine et fiancée d’Auguste.
- ↑ Auguste Duméril (l’aîné).
- ↑ Guillaume Declercq, époux de Césarine Cumont, oncle et tante d’Auguste.
- ↑ André Marie Constant Duméril.
- ↑ Louis Daniel Constant Duméril, frère d’Auguste, mari de Félicité.
Notice bibliographique
D’après le livre de copies : lettres de Monsieur Auguste Duméril, 1er volume, p. 371-372
Pour citer cette page
« Mercredi 26 avril 1843. Lettre d’Auguste Duméril (Lille) à sa mère Alphonsine Delaroche (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_26_avril_1843&oldid=35116 (accédée le 3 octobre 2024).
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