Mercredi 24 juillet 1872
Lettre de Mlle des Essarts Boblet (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Paris)
Paris
Bien chère Madame,
Savez-vous que nous sommes fort désappointées de ne pas vous avoir aujourd'hui au milieu de nous ? pouvons-nous donc espérer de vous voir avant la fin du cours ? je veux le croire, il sera bon de se voir un peu et d'apprendre encore à se mieux connaître.
Notre Emilie[1] avait un peu perdu la tête pour son devoir d'histoire. ce sera bon à lui prouver combien l'étude doit se faire avec attention, surtout elle verra là à quel point il faut forcer l'esprit à remarquer et à retenir les faits principaux, comme la succession d'un prince, d'un roi à un autre roi, le degré de parenté qui les unit &&.
J'espère encore vous voir et embrasser vos chères filles[2] avant la fin du cours.
Agréez, chère Madame, mes compliments les plus affectueux et ceux de mère[3] pour vous ; elle vous prie de présenter à Monsieur Mertzdorff[4] ses compliments distingués.
Mère et moi nous embrassons vos chères grandes filles.
M.B. des Essarts-Boblet
Notes
- ↑ Emilie Mertzdorff.
- ↑ Marie et Emilie Mertzdorff.
- ↑ Probablement Caroline Boblet, veuve d’Edouard Charrier.
- ↑ Charles Mertzdorff.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Mercredi 24 juillet 1872. Lettre de Mlle des Essarts Boblet (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_24_juillet_1872&oldid=35093 (accédée le 13 octobre 2024).
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