Mercredi 20 mars 1872

De Une correspondance familiale

Lettre de Caroline Boblet, veuve d’Edouard Charrier (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann)

original de la lettre 1872-03-20.jpg


20 Mars 72

Pauvre chère Emilie[1] à qui ses devoirs causent des pleurs ! pauvre chère maman surtout qui voit les larmes, qui souffre des larmes de son Emilie bien-aimée ! Le calcul en 3e ne satisfait point du tout ma fille[2], qui s'y donne beaucoup de mal : elle va aviser. Emilie profitera, comme ses petites émules, de l'amélioration que ma fille veut faire dans cette branche si importante des études.

Pour les autres facultés, Emilie n'éprouve point de peine ; je l'espère, parce que les devoirs en sont très satisfaisants.

Bien affectueux compliments à vous. A Monsieur Mertzdorff[3], que je n'ai pas l'avantage de connaître cependant, nos compliments sur son Emilie que nous embrassons.

Veuve Charrier-Boblet


Notes

  1. Emilie Mertzdorff.
  2. Mlle des Essarts Boblet.
  3. Charles Mertzdorff.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Mercredi 20 mars 1872. Lettre de Caroline Boblet, veuve d’Edouard Charrier (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_20_mars_1872&oldid=35036 (accédée le 26 avril 2024).

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