Mardi 8 juillet 1862 (A)
Lettre d’Eugénie Desnoyers (Montmorency) à son amie Adèle Duméril (Paris)
8 Juillet 62
Ma bien chère Adèle,
Je tiens à te remercier de suite de l'empressement que tu as mis à nous transmettre les nouvelles de cette pauvre Caroline[1]. Nous sommes, comme vous, bien attristés des détails que contient la lettre de ton oncle[2], nous avions espéré que le mieux était définitif et qu'on n'avait plus de crise à redouter mais il ne faut pas perdre courage, ma Chérie, Dieu, après avoir été si bon pour nos excellents amis, ne les abandonnera pas et permettra que notre chère Caroline conserve la santé.
Nous pensons bien aussi aux inquiétudes que vous donne Mlle Delaroche[3], soyez sûrs que rien de ce qui vous touche ne nous est indifférent.
Adieu chère Amie, reçois nos plus tendres embrassements et crois toujours à notre sincère affection.
Eugénie Desnoyers.
Papa et maman[4] te prient t'offrir leurs meilleures amitiés à tes bons parents[5], ne nous oublie pas auprès d'eux.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Mardi 8 juillet 1862 (A). Lettre d’Eugénie Desnoyers (Montmorency) à son amie Adèle Duméril (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_8_juillet_1862_(A)&oldid=48221 (accédée le 3 décembre 2024).
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