Mardi 27 octobre 1812

De Une correspondance familiale

Lettre d’Alphonsine Delaroche (Paris) à son mari André Marie Constant Duméril (Orléans)

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1812

215 S

27 Octobre 1812

Je n’ai du temps que pour quelques lignes cher ami mais j’aime mieux les écrire que de laisser partir le courrier sans cela, j’ai besoin de te dire combien je suis peinée de voir que tu n’es point encore très bien, et quelle impatience j’ai de te voir chez toi où ta bonne amie te soignera tant qu’elle pourra et tu es sûr de la tendresse qu’elle y mettra. Je viens de quitter la plume pour lire ta lettre d’Orléans mon bon ami, je t’en remercie, mais avec quelle peine je vois encore mieux combien tu as été mal à ton à ton aise. Je te remercie mille fois des soins que tu as eu de mon mari, et j’espère que s’il revenait à se trouver moins bien, il renoncerait définitivement à aller à Auxerre Je t’en prie instamment. Nous sommes tous bien, cependant moi j’ai un peu de rhume et bien mal aux dents par moments, je vais reprendre avoir recours à l’essence de girofle. M. Guersant venait de partir dans le cabriolet avec les mémoires, ainsi il n’est plus temps, je pense, pour ceux qui pourraient être dans ton bureau. Je lui en parlerai toujours.

Adieu cher et tendre ami. Je t’embrasse avec toute la tendresse possible.


Notice bibliographique

D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril à sa femme, p. 136-137)

Annexe

A Monsieur Duméril

Président des Jurys de Médecine

à la boule d’or à Orléans

Département du Loiret

Pour citer cette page

« Mardi 27 octobre 1812. Lettre d’Alphonsine Delaroche (Paris) à son mari André Marie Constant Duméril (Orléans) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_27_octobre_1812&oldid=40920 (accédée le 21 novembre 2024).

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