Mardi 26 juillet 1887
Lettre de Lucile Denormandie, épouse de Frédéric Marie Louis Cordunet (Villars-sur-Ollon en Suisse) à son amie Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou)
Villars-sur-Ollon
Canton de Vaud
26 Juillet 1887
Ma chère Marie
Je viens d’apprendre le malheur qui vous a frappé[1], et je veux vous dire de suite la part que j’y prends. Je suis en Suisse depuis un mois, je n’avais pu croire à la triste nouvelle que nous avions lue dans le journal et je n’osais vous écrire. Le billet qui vient de nous parvenir ne nous laisse plus de doute.
Croyez, ma chère Marie, que je pense bien à votre chagrin. Madame votre Tante avait été une véritable mère pour vous, et elle aura joui bien peu de temps de votre bonheur ! Elle était si bonne et si aimable que je garde un bien bon souvenir d’elle.
Ma mère[2] me charge de vous transmettre toutes ses sympathies, et de vous dire combien elle regrette personnellement votre bonne Tante.
Veuillez dire aussi à Émilie[3] que je suis bien avec vous deux de cœur, et recevez avec elle, ma chère Marie, l’assurance de ma bien vive affection.
Lucile Cornudet
Notes
- ↑ Aglaé Desnoyers, épouse d'Alphonse Milne-Edwards, qui a élevé Marie Mertzdorff et sa sœur, est morte le 10 juillet.
- ↑ Marguerite Amélie Guyot-Sionnest, veuve de Victor Paul Denormandie.
- ↑ Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart et sœur de Marie.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Mardi 26 juillet 1887. Lettre de Lucile Denormandie, épouse de Frédéric Marie Louis Cordunet (Villars-sur-Ollon en Suisse) à son amie Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_26_juillet_1887&oldid=53341 (accédée le 25 avril 2024).
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