Mardi 19 août 1856
Lettre de Léon Duméril (Trouville) à sa sœur Caroline Duméril (Paris)
Trouville s/Mer 19 Août 56
<10 h ¼>
Il ne fait pas beau aujourd’hui ma chère Caroline mais j’espère cependant que le temps se changera.
Hier nous avons passé la Touques et nous sommes promenés dans les environs de la jetée environ deux heures, après lesquelles nous sommes rentrés dîner. Après cette opération nous avons reçu la visite de Mme Guillon qui après avoir donné quelques détails sur la femme qui dit-elle s’est noyée exprès nous a expliqué les désagréments qu’elle eut avec Mme Bougie pour la faire <partir>. Toujours à son dire, il paraîtrait que la Veuve prit un point d’honneur à ne faire ses paquets que le plus tard possible, de sorte qu’on fut obligé de les faire pour elle et après son départ il paraîtrait qu’il arriva diverses factures non acquittées après quoi elle s’empressa de dire en relevant légèrement le cou de façon à se donner un léger goitre elle ajouta lesquelles naturellement je fus obligé de payer.
Nous avons reçu tout à l’heure les lettres de mon oncle[1] et de maman[2], remercie-la je te prie pour moi.
Adieu
Ton frère
L.D.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Mardi 19 août 1856. Lettre de Léon Duméril (Trouville) à sa sœur Caroline Duméril (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_19_ao%C3%BBt_1856&oldid=61485 (accédée le 15 novembre 2024).
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