Lundi 18 novembre 1918
Carte de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (mobilisé)
Paris le 18/11 18
Mon cher Louis,
Nous avons lu avec intérêt ta lettre de Baccarat. J’écris à mon camarade Michaut pour lui exprimer mes remerciements pour l’accueil qu’il a bien voulu te faire et lui exprimer le désir, s’il vient comme je le pense quelquefois à Paris avec sa famille, qu’il veuille bien me mettre à même de présenter mes hommages à Madame Michaut[1]. Je n’ai guère connu Michaut à l’Ecole[2] mais je lui ai écrit il y a une dizaine d’années au sujet de la valeur raisonnable de vente d’une action de Baccarat et nous nous sommes trouvés voisins, si j’ai bonne mémoire, à un dîner de promotion, son autre voisin étant peut-être Albert Benoist (qui est actionnaire).
J’ai aussi essayé de le voir en passant en Auto à Baccarat, mais il était absent. Je ne te plains pas de passer quelques semaines à Baccarat. Il est probable que cette lettre ne t’y trouvera plus ! Fais mes amitiés si tu y es encore.
Les Colmet Dâage[3] sont chez nous et nous aurons aussi bientôt Elise[4].
Inutile de te dire qu’il fait beau à Paris depuis l’armistice !
D. Froissart
Notes
- ↑ Marie Émilie Spinga, épouse d’Adrien Michaut.
- ↑ L’Ecole polytechnique.
- ↑ Madeleine Froissart, son époux Guy Colmet Daâge et leurs fils Patrice, Bernard et Hubert Colmet Daâge.
- ↑ Elise Vandame, épouse de Jacques Froissart.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Lundi 18 novembre 1918. Carte de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (mobilisé) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_18_novembre_1918&oldid=52929 (accédée le 15 novembre 2024).
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