Lundi 18 juillet 1887 (C)
Lettre d'Alphonse Milne-Edwards (Paris), à sa nièce Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou)
Lundi[1]
18 Juillet 1887
Chère Marie
Merci de ta bonne hospitalité elle m’a été douce moralement et physiquement[2]. Avec toi et tes enfants[3], avec ton bon mari[4] je sens auprès de moi quelque chose de ta bonne tante. L’affection que vous lui portez me fait vous aimer plus tendrement et je sens le besoin de me serrer plus étroitement contre vos cœurs.
Combien cette pauvre maison est vide et triste. Je ne puis croire à mon malheur.
Je sors de chez M. Desnoyers[5], il ne compte aller à Launay qu’à la fin de la semaine prochaine. Si quelque modification survenait dans ses projets je t’en avertirais de suite.
Émilie[6] peut recevoir tous les tiens et même Mlle de Castel[7]. C’est une question de lits qui sera facile à résoudre.
Mille baisers.
Notes
- ↑ Lettre sur papier deuil.
- ↑ Alphonse Milne-Edwards vient de perdre son épouse Aglaé Desnoyers.
- ↑ Jeanne, Robert, Charles et Marie Thérèse de Fréville.
- ↑ Marcel de Fréville.
- ↑ Son beau-père, Jules Desnoyers.
- ↑ Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart et sœur de Marie. Les Froissart ont loué pour l'été une maison à Grigny.
- ↑ Mademoiselle de Castel, préceptrice.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Lundi 18 juillet 1887 (C). Lettre d'Alphonse Milne-Edwards (Paris), à sa nièce Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Launay près de Nogent-le-Rotrou) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_18_juillet_1887_(C)&oldid=53161 (accédée le 15 novembre 2024).
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