Lundi 15 mai 1876 (B)
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à ses filles Marie et Emilie Mertzdorff (Paris)
Lundi Midi.
Mes chers Enfants
Entre le Jardin & la gare, il m’a poussé l’idée de passer par Strasbourg au lieu de rentrer directement. Je tenais à me renseigner sur les maisons ; le prix ayant monté à Paris, il était important à faire quelques achats avant que les prix ne soient plus élevés.
Tout ce détail pour vous expliquer que je ne suis rentré hier qu’à 6 h du soir & qu’il m’a été impossible de vous écrire.
Ce matin j’étais à Cernay d’où je rentre à l’instant, aussi n’ai-je encore rien vu ni au bureau ni à l’usine.
Je n’étais pas trop fatigué, il n’a pas fait par trop froid la nuit passée en wagon.
Mes jeunes Messieurs[1] étaient à Mulhouse hier & avant-hier, fêter le 50me anniversaire[2] & c’est à peine si je les ai vus ce matin. Du reste par ma faute, car quoique couché de bien bonne heure, je me suis levé tard. Mais aussi suis-je parfaitement reposé & tout disposé à mettre mes bonnes dispositions au travail à profit.
Je n’ai rien trouvé de désagréable & de nouveau ici, tout paraît marcher parfaitement. Ma prochaine vous donnera les détails des petits évènements que je ne connais pas encore.
Amitiés à tous, bons baisers à toutes deux de votre affectionné
Chs Mff
Il fait toujours froid le matin & tant que ce vent Nord Est soufflera il n’y aura pas changement. La campagne n’est pas belle !
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Lundi 15 mai 1876 (B). Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à ses filles Marie et Emilie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_15_mai_1876_(B)&oldid=40280 (accédée le 14 novembre 2024).
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