Lundi 12 décembre 1881 (A)
Lettre d’Edgar Zaepffel (Nancy) à Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris)
Nancy 12 Décembre
Ma chère Marie,
Ta lettre, que j’ai lue ce matin à ta tante[1] est venue faire une heureuse diversion à ses souffrances. Elle s’est montrée très sensible à tout ce que tu lui dis de bon et d’affectueux, et elle a exprimé le regret de ne pas connaître encore ta petite fille[2].
Puis elle est retombée dans un abattement profond, qui ne la quitte pour ainsi dire pas depuis quelques jours et qui tient à sa grande faiblesse. Elle est bien malade ta pauvre tante et bien résignée. C’est à peine si je l’ai entendue se plaindre une seule fois et voilà bientôt deux mois qu’elle souffre et qu’elle languit !
La nuit dernière a été assez calme, un peu plus meilleure que la précédente mais quelle faiblesse, grand Dieu ! Quelle faiblesse ! Tu juges de mon inquiétude, n’est-ce pas ?
Mes souvenirs à ton mari[3] et pour toi l’assurance de ma bien sincère affection.
E. Zaepffel
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Lundi 12 décembre 1881 (A). Lettre d’Edgar Zaepffel (Nancy) à Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_12_d%C3%A9cembre_1881_(A)&oldid=40235 (accédée le 15 octobre 2024).
D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.