Jeudi 6 février 1919
Lettre (incomplète ?) de Guy de Place (mobilisé) à Jacques Meng (Fellering)
Répondu le 10 Februar 1919
Réponse à la lettre du 3 février
Reçu les documents envoyés, ainsi que les lettres du 20 et 29 Janvier.
La Banque Nationale de Crédit m’avise de la couverture des 12 000 francs.
Il est exact que la Banque Nationale de Crédit a versé 4 000 F en 1914.
[A] porter au débit de mon compte.
Veuillez rendre compte à M. Helmer de ce que M. Langs[1] a pu vous dire concernant le séquestre.
Est-ce 50 000 F ou 50 000 Marks qu’il [ ] à la Staats Depositen Verwaltung.
Ecrivez immédiatement à M. Jaeglé[2]. Dites-lui que je suis encore retenu à Paris, n’étant pas démobilisé encore et que je regrette de ne pouvoir me mettre en rapports avec lui pour le règlement de toutes ces questions. Qu’en conséquence je vous pris de vous mettre en rapports avec lui pour savoir s’il pourra faire bientôt venir de Suisse les documents. Vous proposerez que Siegel se mettre en rapports avec lui pour mettre tout à jour. Vous lui remettrez en même temps la réponse de la Staats Depositen Verwaltung en le priant de vous donner les réponses demandées et si possible de faire le nécessaire pour que les fonds nous soient [remis]. Au besoin vous informerez M. Helmer de la réponse de M. Jaeglé pour qu’il agisse en notre nom si Besoins est.
Voiture automobile
En admettant que le chauffeur Bader parle assez le français pour venir chercher la voiture à Paris, et qu’il ait un permis de conduire valable en France (si le permis qu’il a est un ancien permis allemand, le faire valider par le service des Mines de Mulhouse) faire préparer immédiatement tous les papiers nécessaires pour qu’il puisse venir chercher la voiture à Paris et la ramener par la route à Vieux-Thann.
Aussitôt que ces papiers seront prêts me télégraphier rue Montparnasse : « chauffeur Bader prêt à partir ».
Je vous télégraphierai alors de mon côté si il peut partir (ça dépendra d si je suis à Paris ou non). Sur mon ordre de départ, Bader arrivera à Paris et, à moins qu’ en arrivant, descendra dans un hôtel et devra se présenter chez moi 25 rue Montparnasse le lendemain matin de son arrivée avant huit heures. Je le conduirai à Puteaux et ferai le nécessaire pour son retour.
Actuellement la voiture est immatriculée sous le N° 5323-I- Elle voyagera sous ce n° qui est à mettre sur le permis du chauffeur. Voiture de Dion Bouton n° du type 68, limousine. Je donnerai au chauffeur la carte grise qui accompagne l’auto.
Mais, une fois arrivé à Vieux-Thann, il devra vous remettre la dite carte grise qui est personnelle à la Maison de Dion et que vous me renverrez. En même temps M. ZWingelstein [ ] Alsace ; cette fois-ci la voiture sera déclarée comme étant du type CS n° 306.
Je remettrai au chauffeur le procès-verbal de Dion qui définit le type de la voiture et qui sera à présenter au service des Mines.
Un nouveau numéro sera à remettre par le service des Mines, auquel il faudra donc dire que la voiture n’a pas de n° et auquel il ne faudra pas remettre la carte grise 5323-I.
Ecrit à M. Zwingelstein le 21.2.19[3]
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Jeudi 6 février 1919. Lettre (incomplète ?) de Guy de Place (mobilisé) à Jacques Meng (Fellering) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_6_f%C3%A9vrier_1919&oldid=40133 (accédée le 21 novembre 2024).
D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.