Jeudi 2 mai 1872
Lettre d’Alphonse Milne-Edwards (Paris) à sa nièce Marie Mertzdorff (Vieux-Thann)
Chère Marie
J'aurais bien voulu aller à Vieux-Thann passer le jour de ta première communion, malheureusement il n'y faut pas penser. Je suis trop occupé pour m'absenter en ce moment, mais je t'envoie ce que je crois t'être le plus agréable, une petite tante[1] que tu aimes beaucoup que j'aime aussi un peu et qui te dira bien des choses aimables de ma part, elle se charge de me représenter et je suis tranquille elle le fera beaucoup mieux que je ne pourrais le faire. Gardez-la autant que vous pourrez je vous la prête, c'est la meilleure preuve d'affection que je puisse vous donner.
Dimanche je penserai bien à toi, n'oublie pas ton oncle qui aurait tant de plaisir à être à Vieux-Thann.
Je t'embrasse bien tendrement ainsi qu’Émilie[2] chérie
Alphonse Milne-Edwards.
2 Mai 1872
Notes
- ↑ Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards.
- ↑ Émilie Mertzdorff.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Jeudi 2 mai 1872. Lettre d’Alphonse Milne-Edwards (Paris) à la jeune Marie Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_2_mai_1872&oldid=59458 (accédée le 4 octobre 2024).
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