Jeudi 28 septembre 1916
carte-lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (Camp de La Braconne)
Paris 28 7bre
Mon cher enfant, je t’écris un mot à la hâte de Paris où je suis venue voir tante Marie[1] un peu moins mal aujourd’hui. La sœur Sébastienne de Vieux-Thann vient de passer, je n’ai fait que l’entrevoir, mais Hélène[2] a passé la matinée avec elle.
Je suis bien contente des bonnes nouvelles que tu me donnes de tes entrailles et j’espère que tu ne seras pas tenu longtemps à ce régime un peu gênant. Merci aussi des nouvelles de ton père[3]. Je ne sais où le toucher, mais tu me fais espérer qu’il sera ici demain. Tant mieux.
Patrice[4] vient d’avoir une sérieuse crise d’entérite dont il n’est pas encore remis mais il va mieux. Lucie[5] a peut-être Henri aujourd’hui et se demande si elle va venir à Brunehautpré dès samedi comme l’y engage le permis de l’auto. Cela m’ennuie qu’elle fasse le voyage sans ton père ou sans moi ! Le petit Marc[6] grossit. J’ai une carte de Michel[7] qui est à l’arrière pour suivre je ne sais quels cours. Moi aussi, cher petit, j’ai été heureuse, bienheureuse de te voir et de te soigner ; très contente aussi de connaître enfin la Braconne. Je te suis mieux.
Mille tendresses,
Emy
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Jeudi 28 septembre 1916. carte-lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Paris) à son fils Louis Froissart (Camp de La Braconne) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_28_septembre_1916&oldid=55194 (accédée le 21 novembre 2024).
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