Jeudi 27 juin 1872
Lettre de Mlle des Essarts Boblet (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann)
Paris 27 Juin 72
Bien chère Madame,
C'est avec bonheur que je prends la plume des mains de mère[1] pour vous écrire moi-même.
Laissez-moi vous dire tout d'abord la vraie sympathie que m'inspirent vos deux filles[2], voilà des jeunes filles réellement élevées, c'est une noble tâche que de s'occuper à former des âmes comme celles-là. Heureux sont les enfants qui s'élèvent dans une atmosphère comme la vôtre là où le devoir passe en premier
Pour nous, nous sommes heureuses de vous dire combien le travail d'Emilie est satisfaisant. On y reconnaît l'enfant laborieuse et bien dirigée ; vous voudrez bien embrasser la chère enfant pour moi ; je remercie votre Marie de sa charmante lettre, j'espère que sa santé est bonne maintenant.
Permettez-moi, chère Madame et amie de vous embrasser de tout cœur
Mère ne veut pas être oubliée
M. B. des Essarts Boblet
Notes
- ↑ Probablement Caroline Boblet, veuve d’Edouard Charrier.
- ↑ Marie et Emilie Mertzdorff.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Jeudi 27 juin 1872. Lettre de Mlle des Essarts Boblet (Paris) à Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_27_juin_1872&oldid=40025 (accédée le 18 décembre 2024).
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