Jeudi 23 novembre 1876 (A)
Lettre de Marie Mertzdorff (Paris) à son père Charles Mertzdorff (Vieux-Thann)
Paris le 23 9bre
Mon Père chéri,
Tante[1] est si si occupée en ce moment à préparer son déménagement que je prends bien vite la plume afin que tu aies saches dès demain matin que je vais tout à fait bien ; j’ai passé une excellente nuit à dormir tout d’un somme sans bouger aujourd’hui je me porte bien et ce n’est que par excès de prudence que je suis restée dans mon lit ; on attribue mon malaise à un trouble de digestion causé probablement par de maudits haricots blancs tu sais qu’ils m’avaient déjà joué un mauvais tour à Cauterets ; demain je me lèverai et après-demain M. Dewulf[2] m’a dit que j’emporterais mon lit sur mon dos dans le nouvel appartement. Ne t’agite donc pas mon petit père sois au contraire parfaitement tranquille et dors comme moi sur les 2 oreilles.
A demain une plus longue lettre oncle[3] qui me tient la bougie commence à s’impatienter je t’embrasse bien fort comme je t’aime
M
Notes
- ↑ Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards.
- ↑ Le docteur Louis Joseph Auguste Dewulf.
- ↑ Alphonse Milne-Edwards.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Jeudi 23 novembre 1876 (A). Lettre de Marie Mertzdorff (Paris) à son père Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_23_novembre_1876_(A)&oldid=39985 (accédée le 15 novembre 2024).
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