Jeudi 22 juillet 1813
Lettre d’Hippolyte Cloquet, secrétaire d’André Marie Constant Duméril (Paris) à François Jean Charles Duméril (Amiens)
n°219
Paris le 22 Juillet 1813. à une heure après midi
Monsieur,
Monsieur Duméril[1], que ses occupations pressent extrêmement en cet instant, me charge de vous faire part de l’état du bon petit Auguste. Hier, dans la soirée, on a été assez content de sa tranquillité, la respiration avait pris un caractère beaucoup moins alarmant ; cette nuit a été fort bonne vu les circonstances ; il a joui de plusieurs heures d’un sommeil paisible & à plusieurs reprises ; la matinée nous a laissé également beaucoup d’espoir, et les symptômes se sont amendés d’une manière marquée ; actuellement il commence à être un peu moins bien, ce qui cependant n’est point encore assez prononcé pour donner une inquiétude réelle.
Monsieur et Madame Duméril[2] vous réitèrent l’assurance de leur respectueux attachement, et moi je profite de cette occasion pour vous prier d’agréer le témoignage des sentiments avec lesquels j’ai l’honneur d’être votre très humble et très obéissant serviteur.
J’ose vous prier de présenter mes respects à Madame[3] et à Mademoiselle Duméril[4] et mes amitiés à Monsieur Montfleury[5]
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 3ème volume, p. 103)
Annexe
A Monsieur
Monsieur Duméril
Petite rue St Rémy n°4
A Amiens
Pour citer cette page
« Jeudi 22 juillet 1813. Lettre d’Hippolyte Cloquet, secrétaire d’André Marie Constant Duméril (Paris) à François Jean Charles Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_22_juillet_1813&oldid=39969 (accédée le 21 novembre 2024).
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