Jeudi 22 février 1917 (B)

De Une correspondance familiale

Lettre de Guy de Place (mobilisé) à M. Meng (Fellering)

original de la lettre 1917-02-22B.jpg


Reçu le 23.2.1917
Répondu le 2 Mars 1917

Le 22 Février

Mon cher Monsieur Meng,

Quelques lignes en réponse à votre lettre du 15 février. Cette question des charbons ne nous donnait plus que des embêtements et il nous serait petit à petit devenu bien difficile de résister aux demandes. L’affaire est liquidée maintenant Manu militari. Vous avez agi pour le mieux ; il n’y a donc rien à regretter : c’est maintenant une source d’ennuis perpétuels qui est tarie.

Je pars demain en permission de 7 jours pour Paris, 25 rue Montparnasse. Je serai rentré ici le 4 mars au soir.

Pour le moment j’ai de bonnes nouvelles des miens, et M. Froissart[1] est je crois sorti de tous ses soucis.

Je crois que, dans l’Intérêt de tout le monde, il serait bon de suspendre tout essai de correspondance jusqu’à nouvel ordre avec mon associé, comme je m’en abstiens moi-même.

Ne m’oubliez pas autour de vous, et cordialement vôtre,

G. de Place


Notes

  1. Damas Froissart.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Jeudi 22 février 1917 (B). Lettre de Guy de Place (mobilisé) à M. Meng (Fellering) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_22_f%C3%A9vrier_1917_(B)&oldid=53761 (accédée le 3 décembre 2024).

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