Gisors, Alphonse Henri de (1796-1866), son épouse et sa fille
Les Duméril fréquentent la famille d’Alphonse Henri de Gisors à partir des années 1840. Ainsi Auguste encore célibataire profite de sa loge à l’Odéon ; André Marie Constant Duméril compte sa fille, Mme Sellier, dans sa clientèle de médecin et il est accueilli par le couple de Gisors à Trouville lorsqu’il y fait une excursion ; les épouses se rendent aussi visite à Paris.
Architecte de nombreux monuments, parmi lesquels l’Observatoire à Paris, l’Hôtel de la préfecture de Corse, un pavillon Renaissance à Trouville, Alphonse Henri de Gisors est surtout connu pour les transformations qu’il effectue au Palais du Luxembourg. Au début des années 1860, le percement de la rue de Médicis inscrit dans les grands travaux du baron Haussmann nécessite la destruction d’une partie des dépendances du Sénat et le déplacement de la fontaine Médicis. Démontée pierre par pierre, rapprochée du palais, elle est de nouveau réaménagée. Alphonse Henri de Gisors restitue les armes de France et des Médicis et crée une véritable allée d’eau de cinquante mètres, bordée d’une allée de platanes. Auteur d’une histoire du Palais du Luxembourg (1847), membre de l’Académie des Beaux Arts (1854), Alphonse Henri de Gisors fait partie du jury dans le concours organisé en 1860 pour la construction du nouvel opéra à Paris.
Sa sœur Eugénie, qui épouse en 1813 le peintre André Despois, est une miniaturiste talentueuse.
Le sculpteur Pierre Jean David, dit David d’Angers exécute, en 1827, les portraits en médaillon de bronze d’Alphonse Henri et de sa femme, Amélie.
(Voir la monographie sur les autres artistes mentionnés dans les lettres)
Pour citer cette page
« Gisors, Alphonse Henri de (1796-1866), son épouse et sa fille », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Gisors,_Alphonse_Henri_de_(1796-1866),_son_%C3%A9pouse_et_sa_fille&oldid=41894 (accédée le 23 avril 2024).
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