Dimanche 18 octobre 1868

De Une correspondance familiale

Copie par Félicité Duméril d’une lettre de Louis Sautter (Paris) à son cousin Auguste Duméril (Paris)

original de la lettre 1868-10-18.jpg


Paris 18 8bre 1868

Copie de la lettre de M. Sautter à mon beau-frère[1].

Mon cher cousin,

Dieu vient de rappeler à lui notre petite Jeanne. Il y a 15 jours que nous l’avions ramenée malade de la campagne. Son état s’est rapidement aggravé, et avait pris dès Lundi tous les caractères d’une méningite. Elle est morte ce matin à 4 heures paisiblement, grâce à Dieu, et sans convulsions. C’est une grande épreuve pour nous, car cette chère petite nous avait donné et nous promettait encore beaucoup de joies. Priez Dieu pour qu’il nous soit donné de l’accepter avec une entière soumission et d’en recueillir tous les fruits. Nous savons que nous pouvons compter sur votre sympathie et sur celle de votre famille.

Votre affectionné

Louis Sautter


Notes

  1. Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril, recopie une lettre adressée à Auguste Duméril.

Notice bibliographique

D’après la copie originale

Pour citer cette page

« Dimanche 18 octobre 1868. Copie par Félicité Duméril d’une lettre de Louis Sautter (Paris) à son cousin Auguste Duméril (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_18_octobre_1868&oldid=39428 (accédée le 15 novembre 2024).

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