Dimanche 17 août 1856

De Une correspondance familiale

Lettre de Léon Duméril (Trouville) à sa sœur Caroline Duméril (Paris)

original de la lettre 1856-08-17.jpg


Trouville s/M. 17 Août 56

10 ¼ Matin

Nous allons partir pour le bain chère Crol, nous profitons d’un petit instant pour causer un peu avec toi.

Hier après une belle matinée, un bon bain, et un excellent déjeuner le temps est venu à changer de façon que nous n’avons pu sortir qu’à 4 h 30 du soir, et n’avons fait qu’une petite promenade dans les premières roches d’Hennequeville[1]. Ce matin le temps était un peu incertain mais le voilà je crois venu au beau. Nous ferons encore aujourd’hui une excursion dans les roches pour prendre des petites bêtes avec le filet sans manche tandis que ma tante[2] respirera < > l’air de la mer en dégustant un charmant roman nommée <Valette> prêté par Miss Jenny <Martin>. Voici chère Caroline tout ce que j’ai à te dire sur le compte trouvillais.

Remercie bien maman[3] de sa bonne lettre que j’ai reçue ce matin et fais < > amitiés à papa[4]

Ton dévoué frère

L Duméril


Notes

  1. Hennequeville est rattaché à Trouville-sur-Mer.
  2. Eugénie Duméril, épouse d’Auguste Duméril.
  3. Félicité Duméril.
  4. Louis Daniel Constant Duméril.

Notice bibliographique

D’après l’original.

Pour citer cette page

« Dimanche 17 août 1856. Lettre de Léon Duméril (Trouville) à sa sœur Caroline Duméril (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_17_ao%C3%BBt_1856&oldid=39399 (accédée le 15 novembre 2024).

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