Devisme, Paul (né vers 1872)
« Le socialiste Devisme de Montreuil[-sur-Mer] » apparaît sous la plume d’Émilie Mertzdorff-Froissart à l’occasion des élections législatives de 1910.
« Le bloc réactionnaire et clérical » mené par Damas Froissart, pour reprendre les mots du Journal de Montreuil (14 avril 1910) affronte alors « le bloc républicain » derrière Victor Morel. « C’était l’élection de M. Morel assurée à une très grosse majorité » affirme la presse. Mais après le désistement du troisième candidat, M. Massonneau, un nouveau candidat, Paul Devisme, républicain radical, se présente. Froissart et Morel sont pour une fois d’accord : « M. Devisme ne prendra des voix qu’à M. Morel » (Journal de Montreuil, 14 avril 1910) et Émilie Mertzdorff-Froissart se réjouit : au second tour, « on dit que beaucoup de Devismistes voteront pour ton papa, notamment des planteurs de tabac » (7 mai 1910). Finalement, Paul Devisme se retire de la lutte et le docteur Morel l’emporte.
Paul (Octave) Devisme, né vers 1872, est le fils de Joseph Aimable Octave Devisme, né vers 1839, inspecteur primaire ; le neveu de Victor Louis Édouard Dubourg, avoué, maire de la ville ; le cousin du sous-préfet, Claude Clément Buellet. Paul Devisme, licencié en droit, est lui aussi avoué.
Paul Devisme épouse Élisée Thérèse Jeanne Sené. Ils ont au moins deux fils, Jean (Paul Arthur) Devisme (1898-1918) et Jacques Devisme (né en 1906).
[Voir la thèse de Benoît Forestier, L’agriculture et la société rurale dans l’arrondissement de Montreuil-sur-Mer depuis 1850, 2014, et le billet « Campagne électorale - 1910 » .]
Pour citer cette page
« Devisme, Paul (né vers 1872) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Devisme,_Paul_(n%C3%A9_vers_1872)&oldid=59260 (accédée le 15 octobre 2024).
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