Début août 1859 (avant le 5)
Lettre de Caroline Duméril, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à son père Louis Daniel Constant Duméril (Paris)
Mon cher père
Je reçois à l'instant vos bonnes lettres qui me font tant de plaisir mais je suis toute triste de voir que tu es < > souffrant, aussi je m'empresse de t'envoyer l'onguent merveilleux qui m'a enlevé miraculeusement mes 4 ou 5 clous.
Charles[1] est à Wattwiller ce matin, l'idée que vous me donnez me transporte de joie, savoir si Charles l'approuvera mais j'ai toujours ce Wildbad[2] devant moi comme un grand vilain fantôme.
Je viens d'écrire à Mme Rainbeaux[3] pour lui envoyer la lettre de Wildbad qui lui assure des chambres.
Le courrier me presse, je n'ai que le temps de vous embrasser bien tendrement.
Ta fille
Crol
Hier nous avons passé la journée à la ferme.
Notes
- ↑ Charles Mertzdorff, mari de Caroline.
- ↑ Wildbad, ville thermale du Bade-Wurtemberg en Allemagne, dont les eaux sont réputées soigner les rhumatismes.
- ↑ Cécilia Sévelle, épouse d’Emile Rainbeaux.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Début août 1859 (avant le 5). Lettre de Caroline Duméril, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à son père Louis Daniel Constant Duméril (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=D%C3%A9but_ao%C3%BBt_1859_(avant_le_5)&oldid=43104 (accédée le 2 novembre 2024).
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